maconcharnay charnaymacon

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

autrefois - Page 131

  • mon magazine Babar

    babar_jardin_des_modes.jpgCertains dimanches après la messe, je faisais une petite halte chez "Le tonin et la Lucie". pour acheter mon magazine BABar.  Dans cette petite boutique qui faisait office de bureau de tabac, de cabine téléphonique, de mini librairie et enfin de cordonnerie, que de souvenirs me reviennent a l'esprit.  Tout d'abord le souvenir   visuel de Cette petite dame  tellement belle et gentille qui était toujours derrière sa banque,  un souvenir sonore  grâce aux oiseaux qui chantaient dans la cage près de la fenêtre de cuisine dont j'ai oublié le nom mais qui étaient des oiseaux tisserands et enfin un souvenir olfatique, car  après avoir poussé la  double porte bleu clair flottait dans cette échope une odeur que je n'ai pas oubliée, mélange de tabac et de cuir. Quant A tonin avec ses belles moustaches ,   figure de Vauban, j'ai le souvenir de lui assis sur son siège  avec son grand tablier de cuir  en train de tapoter sur une chaussure. Une petite table  au milieu de la pièce avec quelques journaux  et c'est là que j'achetais  le magazine de mon enfance "Babar"

  • la couleur des vêtements .

    J'ai le souvenir étant petite fille d'avoir toujours  vu ma grand-mère , mon arrière grand-mère et même maman habillées  de couleur sombre en commençant par le noir, puis le gris et le mauve. Ces couleurs sombres correspondaient  au deuil, au demi-deuil. Comme deux ou trois générations vivaient ensemble il y avait toujours hélas un ancêtre qui s'en allait. De ce fait ,  quand la période de deuil était  terminée, c'était une autre personne agée qui s'en allait à sont tour, et  on reprenait le noir ainsi de suite.  Je n'ai jamais aimé le noir certainement parce que je l'ai porté  a l'âge de 10 ans.  Pour les cérémonies religieuses, c'était le voile noir  pour les dames et pour les messieurs, c'était un crêpe cousu sur le revers de la veste ou sur la manche.   les choses ont bien changé, la peine est dans le coeur et non sur les vêtements mais c'était  la coutume.

  • les amis forains

    Robert et Nénette étaient des amis à mes parents et grand-parents. Ils étaient forains et possédaient un stand de tir. Chaque année ils partaient avec la caravanne  toute la saison des fêtes de village dans la région. Ils commençaient toujours la saison  par la fete de st maurice chateauneuf pour le week-end de pâques.  Ils quittaient donc leur maison  et le jour du départ ils avaient l'habitude de faire une halte chez nous pour nous faire un petit coucou et nous dire au revoir, car ils ne  revenaient chez eux qu'en fin d'année. Pour nous ce jour là, c'était un peu la fête car nous guettions l'arrivée de ce  qu'on appelait un convoi . Après les embrassades,  ils nous enmenaient dans le camion du tir  et  nous faisaient choisir un cadeau, c'était une fleur avec des plumes  ou une petite peluche  si je me rappelle bien qu'on gardait précisieusement en souvenir.  Cette fête  de village existe toujours et  je vais vous dire qu'elle me rappelle un bon souvenir , souvenir d'un tango langoureux avec un jeune homme qui s'appelait Jacky  , début de notre histoire d'amour!!!!