les coupes de cheveux

Mon grand--père Henri   avait fait office de coiffeur pendant la guerre de 14/18. Mon papa avait pris la relève plus tard en coupant les cheveux de tous les voisins  ainsi que ceux de ses filles.  Dans un petit meuble près de la fenêtre était rangé tout l'attirail de coiffeur dont le célèbre coupe choux ainsi que le cuir pour l'aiguiser, la tondeuse, un peigne en corne, un gros pinceau pour nettoyer les cheveux et une grande blouse bleue pour nous protéger. A califourchon sur une chaise réhaussée d'un coussin il exerçait sont talent sur notre tête sans nous demander notre avis. J'ai même  un souvenir  plutôt rigolo ( pas sur le moment) , je devais être  une petite fille  qui pleurait avant d'avoir mal, un jour il m'a coupé  le lobe de l'oreille, j'avais beau crier, il ne me croyait pas  et insistait  et comme c'était le cartilage   c'était dur!!!. un Voisin Gilbert qui était là ce jour pour attendre sa coupe de cheveux m'a consolé et m'a dit " quand tu te marieras ça ne se verra plus". Pourquoi certaines petites phrases sans importance  sont gravées  ainsi dans notre mémoire  ....Hé ben si, j'ai toujours la cicatrice.   Je ne lui en jamais voulu , car c'était un  si bon papa.

les menus d'antant

Je vous parlais dans mon dernier petit billet des repas préparés par une cuisinière spécialisée. j'ai donc retrouvé dans mes archives  parmi tant d'autres, le menu du mariage de mes parents et celui de la communion solennelle  de ma soeur Alice et de ma petite communion. Le premier écrit par la main de maman et le second  par la main de papa.  

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les desserts de ma grand-mère

Autrefois, pour les repas de  communion ou de mariage, on  n 'allait pas  au restaurant, mais cela se passait a la maison avec une cuisinière et ou une patissière qui concoctait un bon menu. Ma grand-mère a une certaine époque de sa vie , a donc été patissière pour les grandes occasions chez les amis ou voisins. Elle m'a raconté qu'elle confectionnait des pièces montées avec de petits choux a la crème agrémentées de fils de caramel qui faisaient l'admiration de invités.

De cette époque il lui était donc resté le goût des bonnes pâtisseries. Je me souviens donc des oeufs a la neige, des oeufs au lait, des gâteaux de riz. le dimanche c'était le gâteau de savoie. Pour les repas de fête,c'était le gâteau aux petits LU agrémenté d'une crème au beurre au café. Au temps des cerises, les beignets  qu'on adorait.

Et j'allais oublier les meringues avec son cérémonial, elle se fermait dans la petite salle a manger avec son grand saladier et elle battait a la fourchette les blancs d'oeufs, fallait surtout pas la déranger sinon on se faisait disputer!!!  si on soufflait dessus ça les faisait redescendre soit-disant!!! j'en souris encore . Et après c'était la cuisson des meringues dans le four a pain refroidi après la cuisson des  pâtons.