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  • Chez mado

    46596856_p.jpgMado  tenait la petite épicerie du village. Je dis  épicerie mais c'était plutôt un petit bazar. Chez Mado on y trouvait de tout. C'était chez elle, qu'on allait acheter nos petits cadeaux pour la fête des mères.  Le dimanche,  après la messe, son magasin était plein a craquer, je me faufilais a travers ses clientes qui faisaient les courses pour la semaine pour dépenser quelques petits sous et acheter une petite friandise qui s'appelait " choupetta". C'était  une sucette en chocolat qui avait le gout des pyrénéens  , c'était enveloppé d'un papier brillant rouge et noir. Je n'aimais pas beaucoup aller a la messe car je m'y ennuyais, mais comme j'étais gourmande ( et je le suis toujours) j'attendais ce moment avec mon impatience de petite fille.  Mado, je ne l'ai pas oublié, elle fait partie  des personnes comme d'autres dont je vous parlerai plus tard, qui ont marqué mon enfance.  Sa gentillesse, son sourire sont gravés en moi.

  • ma coupe de cheveux

    Pendant des années, j'ai eu le même coupe de cheveux. Mon papa me taillait la frange avec délicatesse et  fallait pas qu'un cheveu dépasse,  Je n'avais pas le choix, mais c'était ainsi.  Quelques années plus tard, j'ai retrouvé la même frange ou presque en copiant Mireille Matthieu.  J'ai toujours aimé coiffer aussi, je dois tenir ça de mon père et grand-père si on peut parler d'hérédité ou gêne!!!!.  et toujours regretté de ne pas avoir exercer ce métier. P1040660.jpg

  • les coupes de cheveux

    Mon grand--père Henri   avait fait office de coiffeur pendant la guerre de 14/18. Mon papa avait pris la relève plus tard en coupant les cheveux de tous les voisins  ainsi que ceux de ses filles.  Dans un petit meuble près de la fenêtre était rangé tout l'attirail de coiffeur dont le célèbre coupe choux ainsi que le cuir pour l'aiguiser, la tondeuse, un peigne en corne, un gros pinceau pour nettoyer les cheveux et une grande blouse bleue pour nous protéger. A califourchon sur une chaise réhaussée d'un coussin il exerçait sont talent sur notre tête sans nous demander notre avis. J'ai même  un souvenir  plutôt rigolo ( pas sur le moment) , je devais être  une petite fille  qui pleurait avant d'avoir mal, un jour il m'a coupé  le lobe de l'oreille, j'avais beau crier, il ne me croyait pas  et insistait !BjGYwLgBWk~$(KGrHqQH-CgEs7cWYKPUBLSL,d5f2g~~_35.jpg et comme c'était le cartilage   c'était dur!!!. un Voisin Gilbert qui était là ce jour pour attendre sa coupe de cheveux m'a consolé et m'a dit " quand tu te marieras ça ne se verra plus". Pourquoi certaines petites phrases sans importance  sont gravées  ainsi dans notre mémoire  ....Hé ben si, j'ai toujours la cicatrice.   Je ne lui en jamais voulu , car c'était un  si bon papa.