les coureurs de mai

ce mois de mai qui débute me rappelle un petit souvenir qui d'après mes renseignements est une coutume brionnaise.  La nuit du premier mai, les jeunes du village se réunissaient la nuit et passaient dans les fermes ou les habitations et chantaient une chanson dont j'ai oublié les paroles  jusqu'à ce que le propriétaire de la maison se réveille .  Ils rentraient et buvaient un coup ., on leur donnait des oeufs  pour que le lendemain ils aillent manger l'omelette  au petit matin dans le café du village.  Cette nuit là, on ne dormait pas beaucoup et nous étions derrière la fenêtre de la chambre pour regarder ces joyeux lurons souvent bien gais et bien arrosés!!

le café d'autrefois

Pas de cafetière électrique, pas de nespresso! tout était différent dans mon enfance. tout d'abord le café était présenté en grains , donc il fallait le moudre.; .Entre nous j'aimais cette petite corvée que je me réservais, assise sur le pas de la porte .en tournant la manivelle du moulin et en respirant la bonne odeur  .du grain moulu.Ensuite avec une bonne vieille cafetière on mélangeait cette poudre avec de la chicorée et on versait l'eau bouillante sur le filtre. A la campagne, souvent .un voisin  passait ..sans avertir, à l'improviste, donc sur le coté du poêle il y avait  toujours la casserole de café qui attendait le client!. .maintenant, vous n'oseriez pas offrir du café réchauffé mais à l'époque on  n'y faisait pas attention. .La casserole était culotée c'est .à dire  noire sans jamais être lavée. Dans la cuisine, flottait toujours cette bonne odeur de café réchauffé. Par la suite, il y avait le moulin.à café électrique.

les dimanches de mon enfance

souvent les dimanches, nous avions la visite de notre tante  et de notre oncle  avec notre cousine et son frère. Après la messe du dimanche, c'était le repas de famille. Le soir, ils reprenaient la route d'Amplepuis ou ils habitaient et je revois le coffre de la voiture plein de bons légumes du jardin, de confiture et plein de bons produits de la ferme que ma grand-mère leur préparait. Sur la photo, ma soeur et moi avec nos cousins Yvette et Bernard.