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Un petit retour en arrière pour vous présenter Ma soeur Alice, le premier Bébé née le 10 janvier 1945 juste a la fin de la guerre. Sur la photo elle est dans les bras de mon jeune papa , il avait 24 ans, ainsi que Maman. Allez faire un petit tour sur l'album, vous verrez comme elle était belle et habillée comme une petite princesse. 
La punition étant levée, j'ai pu partir A louhans comme c'était prévue. ma grande soeur était restée avec les grand-mères. Pour vous expliquer nous étions partis tous les cousins de maman ensemble dans la voiture de Charlot c'était une voiture de marque "prairie" donc break. nous étions donc tous entassés donc au moins 10 personnes. C'était tellement la rigolade qu'il avait loupé la route et la voiture s'était arrrêtée juste au bord d'une marre! Et je me souviens de cette ambiance délirante tout le long du parcours. Il faut dire que partir à Louhans c'était quelque chose. En plus voir les cousines que j'aimais beaucoup, ça ne gâchait rien au plaisir. Une bonne journée ou nous étions admiratives de voir Fanfan et Josète faire du trapèze, mon papa 
avait d'ailleurs essayé et nous avions bien rigolé de le voir pendu par les jambes. Quel merveilleux souvenir. r
Comme toutes les petites filles , j'ai du faire beaucoup de caprices!. Mais celui-là, je m'en souviens comme si c'était hier tellement il était "fort". J'étais donc en vacances chez mes cousins de Loury. pour ceux qui connaissent c'était chez Yvonne. J'adorais ces vacances, car il y avait ma petite cousine Françoise et un oncle appelé Tienne et un commis de ferme qui me faisait rigoler et faisait des blagues dans le genre faire le lit en porte feuille ou autre bêtise .Maman était venue me chercher en vélo, je me souviens et m'a dit maintenant tu vas aller passer quelques jours à foumoux chez tes grand-parents. Donc, ça ne me disait rien du tout car c'était pas la même chose, chez Pépé on ne rigolait pas bien. J'ai donc du pleurer tout le long du chemin et je n'ai pas voulu céder. pauvre maman, elle n'en pouvait plus, en punition elle voulait me priver d'un dimanche a Louhans ou nous devions aller voir les cousines. Pour moi , c'était terrible, je devais hurler de plus belle, caprice sur caprice, elle m'a déshabillé et m'a flanqué au lit et assise sur sa chaise elle m'a dit " tu vas me faire mourir" tellement je 'l'avais éxédée. cette phrase j'y ai repensé souvent. Les jours suivants, ça s'est arrangé et la punition est tombée. Nous sommes partis a Louhans .