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autrefois - Page 88

  • quelques souvenirs de pension a charlieu

    Mes premières années en pension au collège de charlieu ne m'ont pas laissé de bons souvenirs. J'avais très souvent le "blues", et pour rentrer a la maison de temps en temps, je me forçais a tomber malade!!! et ça marchait, on téléphonait a papa et il venait me chercher, quelques jours  pour me soigner et je retournais a l'école.  C'était un grand changement entre la petite école de vauban  ou je me trouvais à l'aise et le collège  avec toutes ces nouvelles matières dont l'anglais. Je rendais des copies tellement brouillons qu'un jour ma prof d'anglais a agraffé ma page dans le dos et m'a fait tourner dans la cour devant tout le monde. Ca a été la pire chose de ma vie. Je crois que ce jour là j'aurais voulu mourir. Pour la fête des mères, je ne voulais pas faire le cadeau confectionné par les élèves puisque la mienne m'avait quitté l'année avant.  Donc, ça ne marchait pas trop bien , et  j'ai du redoubler ma 5ième et après il y a eu un déblocage et à partir de ce moment là   je me suis sentie à ma place. Papa   avait compris que je n'étais pas très heureuse de rentrer tous les 15 jours et chaque samedi je prenais le car pour retrouver la maison.

    La choucroute, les lentilles, les pâtes cuites à l'eau m'ont laissé un goût amer , j'ai mis plusieurs années pour en remanger.  Mais  dans la vie il faut se faire à tout et cela ne m'a pas empeché de grandir.

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  • la brique dans le lit

    Dans mon enfance, pas de chauffage central, seulement un bon poêle qui ronflait les hivers pour chauffer la cuisine qui était la pièce à vivre. Dans les chambres il ne faisait pas chaud du tout; On mettait dans le four du poêle des briques en terre cuite , une par personne ou par lit . Le soir  on prenait ces briques très chaudes, on les mettait dans des enveloppes tricotées par les grand-mères ( chacun son enveloppe) fermées par un cordon et on les posait au milieu du lit. Quand on allait se coucher on prenait la chemise de nuit  posée sur la brique bien chaude et on se glissait dans les draps, un gros édredon en plumes nous tenait chaud pour la nuit. jpg_Sans_titre_copie.jpg

  • la bénédiction des autos.

    Après  cet épisode de tristesse, la vie avait repris son cours. Et je me souviens qu'une fois par an , avait lieu a St Christophe la bénédiction des autos. C'était une fête champêtre et on défilait dans le parc du chateau  dans sa voiture. Un prêtre bénissait  le cortège et il y avait des animations et beaucoup de monde dans le petit village ce jour là; St Christophe étant le patron des voyageurs. Papa qui n'était pas  vraiment croyant avait quand même posé sur le tableau de bord une petite médaille avec ce saint en médaillon. Ce fête avait lieu tous les ans le dernier dimanche de juillet. Sur la photo une coïncidence, c'était la même voiture que papa. '( la deuxième) st christophe.jpg