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autrefois - Page 87

  • le sandwich

    En pension, les premières année, nous mangions très mal.  J'ai le souvenir de la directrice qui m'avait observé quand je mettais dans ma poche des pates  cuites à l'eau avec des ronds de gras pardessus immangeables; elle est arrivée derrière moi par surprise et en me tirant les cheveux elle a ressorti le sac  me l'a versé dans l'assiette en surveillant  pour que je mange tout jusqu'à la dernière coquillette. quel souvenir!. 

    Nous avions eu l'idée avec des copines de commander à une externe du jambon et du pain,  de vous en parler j'ai encore le le goût délicieux  de ce sandwich dans la bouche.  Pas de chance,  on nous a surpris en train de manger  en douce cette délicieuse chose , on nous l'a confisqué et chose incroyable, la directrice l'a envoyé aux parents. Il fallait quand même le faire. Papa a reçu le paquet quelques jours après, le jambon avait un drôle de goût . Quand je suis rentrée le samedi, Il était furieux et voulait  téléphoner a la directrice pour faire part de son mécontentement, je n'ai pas voulu  peur des représailles.      

  • mes vacances à la mer.

    En 1960, j'ai fait la connaissance de Jacques et Linette , mes cousins de Montpellier. Tous les ans j'allais les rejoindre pour passer mes vacances à la mer. C'était un vrai bonheur pour moi, et grâce à eux je crois que je me suis reconstruite car le départ de maman m'avait beaucoup affecté. C'était une vie tellement différente , je découvrais tout.  A chaque occasion , je partais, je quittais cette ambiance plutôt triste de la maison pour les retrouver et me faire dorloter , ce qui me manquait  beaucoup. Je reconnais que j'ai eu beaucoup de chance plus que ma grande soeur qui travaillait avec papa.

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  • tristes nouvelles dans les années 58 et 59

    Comme tous les vaubanais, ces années sont restées gravées dans ma mémoire par ces trois évènements d'une grande tristesse. Bien entendu le premier fut le départ de ma chère petite maman, puis un autre drame survint  un peu plus tard. Une famille décimée par les champignons, la maman et ses trois enfants. Je  me souviens que les écoliers de Vauban portaient les gerbes de fleurs au cimetière  pour un des enterrements. Et début d'année 59, une jeune fille de Vauban tres douée pour les études était a l'école normale de dijon. elle fut renversée par un chauffard et tuée sur le coup. On ne peut pas oublier tout cela.