les soupes

Maintenant, j'aime la soupe et l'hiver je ne peux pas me passer de  mon potage!!! .. Mais quand j'étais enfant, les soupes ne me rappellent pas de grands et bons souvenirs. Tout d'abord la" soupe de pain cuit" faite avec les croûtes de pain rassis cuite dans de l'eau et trempée dans les assiettes avant le repas du soir. Il se formait par dessus une pellicule que l'on perçait pour y glisser le lait. L'été on mangeait cette soupe tiède comme d'ailleurs toutes les soupes  soit de pois gourmands de haricots ou de raves. On mangeait aussi la soupe de gaude faite avec de la farine de ma¨is  .et  il me semble aussi de la soupe faite avec de la fécule de pomme de terre je détestais tout cela et j'en garde un mauvais souvenir.

 Comme nous étions a la ferme , il y avait du bon lait ,Donc de temps en temps, nous avions pour le soir des bols de lait trempés avec du pain coupé en petits morceaux et sucrés pour les enfants.

 

le martinet

A l'heure ou l'on parle d'une loi sur la fessée, ça me rappelle un petit souvenir non pas d'une fessée, quoique entre nous j'ai du en recevoir quelques unes je pense, mais  du martinet. Comme notre papa était un grand bricoleur, il les fabriquait avec un petit morceau de bois pour le manche et la récupération de lanières en cuir. Un petit coup sur les jambes  et ça faisait mal quand même.  Une autre petite anecdote sur un soir de Noël ou dans la botte de mon papa il y avait un paquet , ce  qui n'était pas de coutume, et moi, tellement curieuse , j'avais voulu ouvrir ce cadeau mystère. Ma curiosité avait été bien punie car j'ai découvert devinez quoi? Hé bien un beau martinet. on s'était bien moqué de moi et je me souviens que j'avais bien pleuré; je m'en remise, ne vous inquiétez pas!.

les coureurs de mai

ce mois de mai qui débute me rappelle un petit souvenir qui d'après mes renseignements est une coutume brionnaise.  La nuit du premier mai, les jeunes du village se réunissaient la nuit et passaient dans les fermes ou les habitations et chantaient une chanson dont j'ai oublié les paroles  jusqu'à ce que le propriétaire de la maison se réveille .  Ils rentraient et buvaient un coup ., on leur donnait des oeufs  pour que le lendemain ils aillent manger l'omelette  au petit matin dans le café du village.  Cette nuit là, on ne dormait pas beaucoup et nous étions derrière la fenêtre de la chambre pour regarder ces joyeux lurons souvent bien gais et bien arrosés!!