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  • le jour des battages

    J'adorais ce jour là, très certainement  parceque les hommes voisins et amis  qui  qui venaient pour cette corvée nous taquinaient un peu et nous faisaient  bien rire. Je vais essayer de vous raconter un peu comment se déroulait cette journée   les batteries.gif

     

    Très tôt le matin arrivait dans la cour de la ferme une énorme machine  la batteuse qui allait battre le blé pour récupérer les grains destinés a la fabrication de la farine. Cette batteuse allait dans toutes les fermes  et les voisins faisaient un roulement pour donner un coup de main une fois chez les uns  et les autres.  Il y avait une ambiance bonne enfant, c'était un très gros travail mais toujours dans la bonne humeur;  Dans la cour il y avait une effervescence  que je n'ai pas oublié  . Pour mon papa que ce soit à  la maison ou chez les voisins il avait toujours la même corvée,  porter les sacs de grains de blé sur son dos pour les renverser dans un grenier. Il était très costaud  j'admirais ses épaules carrées, sa force  avec son marcel bleu marine. Il se postait devant le goulot d'où sortaient les grains de blé, en prenait une rasade dans ses mains, les regardait de près,  pour voir  si la récolte était bonne ou non.

    Coté cuisine, on s'activait pour préparer le repas du soir ou tout le monde allait se retrouver autour d'une grande table, récompense d'une dure journée.  L'odeur de la jardinière de légumes avec les pois gourmands qui mijotait dans une grosse gamelle rouge foncée me fait encore frissonner les papilles. Et alors, là, c'était la bonne ambiance de rigolade en attendant de se retrouver chez un  voisin.

    Par la suite, papa montait dans le grenier de temps en temps pour remuer les grains de blé afin qu'il sèche bien  avant de l'emporter chez le meunier.

     

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  • le temps des moissons.

    quand le blé a pris  sa jolie couleur jaune dorée, c'ést le temps de moissons  . on commençait par  couper ce blé avec la faucheuse tirée par le cheval.  On reliait ce blé en gerbes attachées  par un lien . Les enfants devaient compter un certain nombre de tiges de blé pour faire ce lien. Une fois séchés, ces gerbes étaient transportées a la maison sur un char pour former un énorme gerbier qui était aussi haut que la maison  et qui attendait le jour des battages .  en patois on disait une "dzarbire." ; Ce monticule impressionnant était fabriqué de façon  que la pluie ne rentre pas à l'intérieur et altère les beaux épis de blé.  Sur cette petite photo ma mémé Ya est devant cette dzarbire  avec ma soeur sur les bras et ma cousine. Une fois le blé moissonné, on partait  avec ma soeur et on ramassait les derniers épis oubliés dans des grands sacs de jute pour les donner aux poules.  c'était pas très marrant, mais j'aimais bien quand même cette corvée car nous emmenions le goûter et dans la terre il y avait une petite cabane fabriquée par mon papa

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     avec un banc, et nous  y prenions notre gouter comme dans une petite maison. c'était le coté agréable de la journée.

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  • les cadaux du luxembourg

    Mes parents avaient connu pendant la guerre de 40 des réfugiés luxembourgoies Jean et Maizy qui arrivaient d'esh sur alzett, et de ce moment était née une très grande amitié. Par la suite, ils formulaient le voeu de se revoir un jour. Je me souvient que mes parents parlaient souvent d'eux et comme il n'y avait pas de téléphone chez les particuliers, j'ai de nombreuses lettres et cartes témoignant de cette amitié. pour Noël très souvent, arrivait par la poste un colis avec des cadeaux, Je me souviens d'une  jolie chemise de nuit pour les filles et une voiture type mercédès pour le petit frère. courrier maisy2.gif

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