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Blog - Page 23

  • le jour du cochon

    A la campagne, chaque famille tuait son cochon une fois par an. Ce jour là, il règnait a la maison une ambiance inhabituelle   avec le charcutier de service qui passait la journée avec  nous. J'aimais bien cette journée car cela mettait un peu d'ambiance et nous changeait de la monotonie des journées d'hiver.

    Sauf, que le matin de cette belle journée, il fallait tuer le cochon et très tôt dans mon lit je me bouchais les oreilles pour ne pas entendre les cris de détresse de cette pauvre bête. c'était la seule note négative de la journée.  Hé oui, pour avoir du bon boudin , il fallait récupérer le sang et pas d'autre solution a l'époque.

    Puis, le charcutier après avoir dépecé et buclé la bête, il commençait la découpe de la viande.  Le lard et les jambons étaient entassés dans le saloir  avec une saumure faite de gros  sel,d'eau et d'aromates si je me souviens bien.

    Puis c'était les préparations pour les terrines, les patés de tète, les gratons  l'andouille. Tout le monde s'activait, maman aidée par les grand-mères  a la cuisson des patés, papa  préposé au boudin, et nous , on donnait la main au charcutier pour tourner un peu   la manivelle  pour les saucissons.  On pendait ces derniers a la cuisine près du feu pour le séchage. Je me souviens de toutes ces bonnes odeurs de cuisine qui remplissaient la  maison. je vous raconterai plus les fricassées et le repas de cochon.

  • Mon grand-père

    je l'aimais beaucoup ce grand-père Henri. Du haut de mes cinq  ans, j'ai encore quelques souvenirs qui me reviennent. Il était très malade et faisait des stages a l'hopital de Roanne. Nous étions très tristes sans lui a la maison, mais quand arrivait le jour du retour, je me souviens que je pleurais  de joie en revenant de l'école en pensant au bonheur de le retrouver. Et puis, un matin, le 9 mars 1953, je revois  mon père  qui est rentré dans la chambre en disant  : "il est parti".

  • la cabane au fond du jardin

    Comme dans le sketch d'un célèbre humoriste, nous avions la cabane au fond du jardin.  Pas de papier toilette, au mur  sur la gauche, était pendu avec une ficelle un bloc de papier  du chasseur français( Mon papa étant chasseur était abonné à cette revue mensuelle) . Par économie la feuille était coupée en deux. Dans cette revue, il y avait des pages sur les ventes de belles maisons!!!, j'aimais bien, ça me faisait rêver!!.  . L'hiver, quand il faisait nuit et froid , nous allions a l'étable derrière les vaches, il y faisait chaud   et je ne craignais pas   l'odeur de l'écurie.  Dans la maison , nous avions le pot de chambre ou le seau hygiénique . Les toilettes , les vraies ont été  installé vers les années  65/70.