maconcharnay charnaymacon

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 27

  • le jour du pain

    P1040502.JPG Chacun leur tour, notre père et notre  voisin qui s'appelait jean-louis thomas  cuisaient  le pain comme on disait a la maison.   je revois mon père pétrir le pain , toujours le meme mouvement jusqu'à ce qu'il se forme un ruban dans la pate.   Ensuite, il mettait la pate a lever dans des paillasses. Le four  chauffé par plusieurs fagots de bois arrivé a bonne température, il poussait les braises bien rouges au fond , démoulait les patons et  les posait dans le four.   Il faisait dans le fournil une chaleur toride!!  les gestes de mon père habillé dans son marcel bleu marine étaient rapides pour enfourner et défourner, il transpirait beaucoup.  Hé alors, après, c'était l'odeur du pain chaud croustillant, je m'en souviens encore.

    Quant le four était refroidi, les grand-mères mettaient a cuire les matefins dans des poeles noircies , que nous mangions avec de la confiture pour le gouter;P1040501.JPG et quelquefois, je revois les voisines deux vielles filles  qui arrivaient avec leur plat d'oeufs montés en neige pour faire cuire  les meringues.    

    En médaillon une entrée de four a pain  dans notre maison de foumoux  et une pelle a pain.  

  • mémé Ya et mémé Dise

    Mémé YA et Mémé Dise ; voilà comment on appelait ma soeur et moi  nos deux grand-mères  ou plutot notre grand-mère paternelle  Elise et notre arrière grand-mère Maria.  Nous étions tres jeunes et avec la difficulte de parler nous avions trouvé ces  diminutifs pour les dicerner.   Le grand-père c'était parrain, car ma soeur Alice était sa filleule.

  • les gouters

    les gouters en rentrant de l'école étaient simples mais tellement bons.  pas de chocos ou autres gateaux mais une tartine de beurre avec du chocolat rapé dessus, ou alors une tartine de bourette .  pour la bourette je vous explique: quand on voulait conserver le beurre pour l'hiver, on le faisait chauffer et meme cuire , alors il se formait dessus une bourre  que l'on ramassait avec une écumoire.  le beurre fondu était conservé dans des gros pots de grés. Quant il faisait tres tres froid, on avait meme droit à un vin chaud sucré!!!.