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le jour du cochon

A la campagne, chaque famille tuait son cochon une fois par an. Ce jour là, il règnait a la maison une ambiance inhabituelle   avec le charcutier de service qui passait la journée avec  nous. J'aimais bien cette journée car cela mettait un peu d'ambiance et nous changeait de la monotonie des journées d'hiver.

Sauf, que le matin de cette belle journée, il fallait tuer le cochon et très tôt dans mon lit je me bouchais les oreilles pour ne pas entendre les cris de détresse de cette pauvre bête. c'était la seule note négative de la journée.  Hé oui, pour avoir du bon boudin , il fallait récupérer le sang et pas d'autre solution a l'époque.

Puis, le charcutier après avoir dépecé et buclé la bête, il commençait la découpe de la viande.  Le lard et les jambons étaient entassés dans le saloir  avec une saumure faite de gros  sel,d'eau et d'aromates si je me souviens bien.

Puis c'était les préparations pour les terrines, les patés de tète, les gratons  l'andouille. Tout le monde s'activait, maman aidée par les grand-mères  a la cuisson des patés, papa  préposé au boudin, et nous , on donnait la main au charcutier pour tourner un peu   la manivelle  pour les saucissons.  On pendait ces derniers a la cuisine près du feu pour le séchage. Je me souviens de toutes ces bonnes odeurs de cuisine qui remplissaient la  maison. je vous raconterai plus les fricassées et le repas de cochon.

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