les veillées

On disait ce soir on va veiller.  Les  hivers a la campagne, les soirées étaient tres longues sans television bien sur. Il était donc de coutume d'aller passer la veillée chez les voisins  après souper. nous partions donc bras dessus dessous avec la lampe électrique  et toujours dans la bonne humeur. Arrivés chez les voisins, les hommes jouaient aux cartes, les femmes discutaient et les enfants attendaient  les friandises;   avec la boisson  ( vin chaud, cidre ou café) toujours les bons gateaux faits maison, les bonbons.  C'était donc a tour de rôle, une fois chez les uns , une fois chez les autres.    Et l'hiver passait ainsi  ,  j'en garde un bon souvenir.  

mon bapteme

C'est le jour de mon baptême sur le parvis de l'église de charlieu.  De droite  a gauche, mon grand-père paternel  tenant ma soeur Alice par la main, mes grand-parents maternels, ma grand-mère (mémé Dise) et moi dans les bras de la sage femme.  A l'époque, on baptisait les nouveaux-nés rapidement, ma maman étant toujours a la maternité.   

livraison du pain

Ce pain de campagne se conservait au moins quinze jours. Quand c'était le tour de mon père, avec ma soeur nous portions quelques boules de pain chez nos voisins. Au lieu de faire le tour pour arriver a la maison par la route et un bout de chemin, mon père avait fait un trou dans la haie en face de notre maison qui en traversant les deux champs  débouchait vers leur maison.  on  l'avait surnomé le trou de chez Thomas. Et vice versa, quand Jean louis cuisait le pain  c'était lui qui nous apportait les boules. je me souviens qu'on disait a la maison que celui de mon père était meilleur!!! ( faut dire que mon père avait rêvé de devenir boulanger).