les pommes au four

Trois générations vivant sous le même  toit, plutôt quatre avec les enfants, c'était je pense toute une organisation de vie. Chacun avait  sa tache bien  définie. Je sais que maman aimait beaucoup aller dans les champs    aider mon papa, bien entendu elle s'occupait aussi de ses enfants.  Pour les grand-mères , c'était plutôt les travaux de la maison,  les repas , le ménage  et l'intendance. La plus agée, ma Mémé Ya préparait les légumes comme je vous en ai déjà parlé . Comme les pommes étaient les fruits principaux  récoltées dans la propriété et conservées dans le grenier, les hivers elle nous  préparait dans un   gros plat de terre cuite marron, des pommes cuites dans le four du poêle. je la revois sortir ce plat qui embaumait la maison, les fruits étaient bouillonnant , rabougris ,caramélisés  et nous  nous régalions de ce dessert peu honéreux  agrémenté de confiture maison, soit rhubarbe ou prune.  

petite photo de neige a la lande

 je ne résiste pas à vous montrer cette petite photo prise dans la cour de la  maison de la lande avec ma soeur et le  petit chien de chasse de papa, vous pouvez voir la hauteur de la neige contre la palissage du jardin.  Tous les hivers, c'était un peu la même chose alors que maintenant on trouve ça un peu bizarre. En tout cas, pour nous enfants, la neige c'était formidable et c'était un peu nos sports d'hiver. Nous portions sur notre tête des capuchons tricotées par la grand-mère de couleur marron et blanc avec au bout un pompon.

un papa bricoleur

Papa  était  très adroit de ses mains et  un très bon bricoleur. Pour ses deux petites filles il avait construit deux petites voitures  , celle de ma soeur était à pédales ( vieilles pédales de vélos récupérées) et la mienne de couleur rouge foncée avait une barre que j'activais  pour la faire avancer. Dommage pas de photo , mais par contre je vous montre celle de ma grande soeur.  il avait aussi fabriqué un cheval de bois à bascule.  il fabriquait aussi les martinets  !. Quand j'étais trop sotte , un petit coup sur les jambes pour me remettre les idées en place si je n'avais pas eu le temps de courir et me sauver pour échapper au châtiment!.  ça ne devait pas arriver très souvent, je n'ai pas été traumatisée.