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Blog - Page 12

  • quand j'étais malade

    Quand j'étais petite et malade, je devais  rester dans la chambre   dans mon petit lit cage en fer blanc. Pas question de se lever  et de descendre a la cuisine. Pourtant de ce moment, je n'en garde pas un mauvais souvenir au contraire. J'avais droit a des attentions particulières de maman qui m'apportait a midi mon petit repas  composé d'une assiette de coquillettes a la crème que j'adorais et le verre de jus d'orange. Pour m'occuper et me passer le temps elle ouvrait la grande armoire  et sortait du tiroir de boites de photos classées par thèmes ( enfants, parents, grand-parents etc...), les boites de cartes postale dont  le courrier du coeur échangé par mes parents dans leur jeunesse. c'était un vrai bonheur de découvrir tous ces souvenirs, même si   cela  se renouvelait plusieurs fois a chaque maladie. Je suis toujours très attachée à ces souvenirs  que je prends plaisir à  faire partager  à mes proches  pour la mémoire du passée.

    Dans ce tiroir, plus tard, j'y ai passé des heures a fouiller  , chercher , regarder toutes ces photos , ces cartes postales avec toujours un peu de nostalgie.

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  • l'huile de foie de morue

    Je crois que c'est le pire souvenir de mon enfance.  Notre maman nous faisait faire des cures d'huile de foie de morue  source de vitamine A et D pour notre croissance.  cette potion soit disant magique nous était servie au petit déjeuner dans un petit verre a liqueur de couleur jaune. C'était tellement  horrible a boire qu'il m'arrivait   de temps en temps ,  en douce,  a l'abri du regard maternel ou d'une  grand-mère de vider  ce verre dans la caisse a bois!!!  Quant je  ne pouvais  pas,  hélas,  jusqu'à midi,  j'avais des hauts le coeur parfumés a l'huile de foie de morue.

  • l'éclosion des poussins.

    Je vous ai parlé du poêle avec son four; il avait une autre utilisation dont voici le récit.  A la campagne, au poulailler,  on mettait les oeufs a couver sous la poule  dans un nid bien douillet tapissé de foin. Quant arrivait  le terme, on apportait les petit poussins au fur et a mesure de l'éclosion dans un petit corbillon posé dans le four la porte ouverte ,images.jpg on  les enveloppait dans un morceau de vieux lainage  , bien couverts pour les réchauffer pendant une journée au moins  Nous n'avions pas le droit d'y toucher mais en douce on soulevait le tissus et on regardait avec admiration ces petits poussins tout beaux  , tout jaunes qui piaillaient dans une joyeuse cacophonie  .  C'était trop beau a regarder.