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Je vais vous raconter quelques petite anecdotes de mes petites vacances à foumoux chez mes grand-parents maternels. Aujourd'hui, je vous montre la maison comme elle était a l'époque et la photo de parrain et marraine puisqu'on les appelait ainsi. ( Jean-Marie et Marie)
Si je vous dis que les soirées " fabrication cartouche" font partie de mes bons souvenirs, vous allez sûrement trouver cela étrange. Et pourtant, je m'en souviens comme si c'était aujourd'hui. les enfants participaient ou donnaient un petit coup de main pour cette cette fabrication avec bonheur et fierté. Aider Papa a faire ses cartouches car l'ouverture de la chasse approchait, c'était quelque chose. Donc le soir après souper, il sortait tout le matériel , l'étui, les plombs de plusieurs calibres, les petites dosettes avec un manche en bois, les cartons et la poudre , ,et la machine à sertir accrochée sur le rebord de la table. Si je me souviens bien, notre petit boulot était de faire passer le matériel ou tourner la manivelle pour sertir la cartouche une fois remplie de plomb, poudre et carton, travail de papa car ça ne rigole pas! il ne faut pas faire n'importe quoi.
Après, il sortait le fusil et avec le nettoyait avec une grande baguette munie de diférents embouts ( durs ou doux ) jusqu'à ce qu'il soit impeccable prêt à l'emploi. Quant à l'ami fidèle du chasseur, le chien était toujours très excité car il sentait que quelque chose se passait et que le grand jour arrivait . La cartouchière remplie, le fusil prêt a l'emploi on attendait l'ouverture et surtout le retour heureux du chasseur , bredouille parfois et là c'était moins rigolo.
Autrefois, dans les campagnes, on était chasseur de père en fils. J'ai un vague souvenir du temps de mon grand-père Henri qui malade, ne pouvait plus chasser. C'était donc mon papa qui avait pris la relève. Et je me souviens d'un certain jour ou mon père rentré bredouille s'était fait sermoné par son père!. Quant plus tard, l'époque de la chasse arrivait ,nous guettions le retour du chasseur,en regardant la forme de la gibecière, plate ou bien ronde et nous y mettions les mains pour deviner poil ou plume!. . Et quel bonheur d'écouter les récits de chasse de papa. Pas beaucoup de distraction à l'époque et cette période de chasse était un passe temps très attendu par les hommes. C'était aussi un moment de détente et de rendez-vous avec les copains. Mon petit Rémi m'a dit un jour qu'il n'aimait pas les chasseurs, mais je pense que s'il avait connu son arrière grand-père Aimé , même chasseur il l'aurait aimé. 