c'était fini.
L'ambulance tant attendue est enfin arrivée. Pas de téléphone pour rappeler et dire que c'était très urgent. nous sommes restés a la maison avec les grand-mères pendant que papa accompagnait maman sur lyon, l'ambulance est partie avec le gyrophare. cette version , je l'ai entendu maintes et maintes fois racontée par papa. Arrivé a grange-blanche, il était parti faire les papiers pour l'inscription , il revient vers maman dirigé sur les services des urgences et déjà à cette époque il y avait beaucoup de monde . On avait donc posé le brancard avec maman dans un couloir, et quand papa est arrivé , elle était en train de mourir étouffée alors que des internes étaient assis sur le brancard a coté d'elle et fumaient la cigarette.Quant il est revenu près d'elle, il a vu ce désastre, a crié auprès du personnel, et tout de suite ils lui ont branché le tuyau d'oxygène . Elle est revenu à elle, et après un examen auprès du professeur Sedayan qui a disagnostiqué une polio foudroyante , le virus était monté aux poumons, Il fallait donc partir a l'hôpital de la croix-rousse qui à l'époque était le seul étblissement qui possédait un poumon d'acier. Pendant le trajet, maman ne cessait de répéter, " Aimé, j'étouffe", papa se retourne dans l'ambulance et n'entendait plus rien. Maman était partie. Dire que écrire est une excellente thérapie, pour moi, au contraire c'est très douloureux de faire ce retour en arrière. Mais si je le fais c'est pour mes petits enfants et ceux qui me liront et leur dire l'importance d'une maman dans une famille. il faut en être privé pour comprendre ce que peut engendrer cette absence et toujours apprécier sa présence.