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  • la brique dans le lit

    Dans mon enfance, pas de chauffage central, seulement un bon poêle qui ronflait les hivers pour chauffer la cuisine qui était la pièce à vivre. Dans les chambres il ne faisait pas chaud du tout; On mettait dans le four du poêle des briques en terre cuite , une par personne ou par lit . Le soir  on prenait ces briques très chaudes, on les mettait dans des enveloppes tricotées par les grand-mères ( chacun son enveloppe) fermées par un cordon et on les posait au milieu du lit. Quand on allait se coucher on prenait la chemise de nuit  posée sur la brique bien chaude et on se glissait dans les draps, un gros édredon en plumes nous tenait chaud pour la nuit. jpg_Sans_titre_copie.jpg

  • la bénédiction des autos.

    Après  cet épisode de tristesse, la vie avait repris son cours. Et je me souviens qu'une fois par an , avait lieu a St Christophe la bénédiction des autos. C'était une fête champêtre et on défilait dans le parc du chateau  dans sa voiture. Un prêtre bénissait  le cortège et il y avait des animations et beaucoup de monde dans le petit village ce jour là; St Christophe étant le patron des voyageurs. Papa qui n'était pas  vraiment croyant avait quand même posé sur le tableau de bord une petite médaille avec ce saint en médaillon. Ce fête avait lieu tous les ans le dernier dimanche de juillet. Sur la photo une coïncidence, c'était la même voiture que papa. '( la deuxième) st christophe.jpg

  • ma rentrée au collège de charlieu

    Maman avait décidé que je devais rentrer en pension a charlieu au CES pour poursuivre mes études. Bien que je n'en avais plus envie, papa m'a fait inscrire. J'ai fait ma rentrée en 59 , ma grand-mère m'a marqué mon trousseau et c'est ma voisine qui m'a accompagné avec papa. Je m'en souviens comme aujourd'hui. c'était le grand inconnu.Je n'étais pas à l'aise du tout, tout d'abord parceque j'étais habillée en noir ou sombre, la seule de l'école.  Renfermée dans ma coquille, il m'a été très dur de me faire des copines, la directrice qui connaissait ma situation m'avait un peu pris en affection et on me traitait de Lèche c.l!.  ; Le soir dans mon  lit je pleurais en appelant maman doucement pour que m'on entende pas. c'était très dur , j'en garde un tres mauvais souvenir.  Ma première douche après le baquet du samedi , j'ai bien cru me noyer ou étouffer. Il y avait beaucoup de filles de la ville  plus délurées que moi et ça me complexait beaucoup. Nous avions des boites a goûter, moi c'était une petite valise  noire  et je regardais les autres qui se goinfraient de bonnes choses alors que moi j'avais des biscottes et je ne sais plus quoi d'autre. J'en avais du en parler a ma grande soeur et par la suite elle me gatait et 'm'apportait des gâteaux lors des visites le jeudi. Ce jour là était ma bouffée d'oxygène car j'allais passer tous les après midi chez mes cousins Burtin , j'allais dans le labo photos et je donnais un petit coup de main pour trier les clichés. Pour soulager ma grand-mère c'était ma cousine qui me lavait mon linge.J'étais heureuse et je retrouvais mes deux grands cousins René et Robert. Charlieu était à15 kms de chez nous et je devais rentrer tous les 15 jours. dur dur.