souvenir de mon grand-père

pas beaucoup de souvenirs de mon grand-père Jean-marie de foumoux. C'était un homme autoritaire  et assez sévère. Quand il écoutait son poste de radio  assis dans son fauteuil en rotin près de la fenêtre, il fallait rester bouche-cousue, pour moi qui devait être assez bavarde c'était très difficile, Mais il fallait obéir, pas le choix sinon on se faisait gronder. Alors pour détendre l'atmosphère  et me faire rire je pense, il me disait " touches mon petit doigt comme il est chaud" et moi  bêtement je m'éxécutais alors à ce moment  il lâchait un PET!  .

Je devais certainement aider un peu  ma grand-mère  , alors je prenais le balai  et je faisais un peu de ménage . Il me regardait et me disait " tu es comme ta mère tu ne sais pas balayer", là j'étais très véxée. C'était un homme très égoiste chouchoutée par  ma grand-mère.

 

fermée dans la chambre

Mauvais souvenir que celui-là.  toujours en vancances a foumoux,  l'hiver, je dormais dans le lit  situé au fond  de la cuisine pour profiter de la chaleur du poêle .L'été, je dormais dans la petite chambre qui était celle de ma maman quand elle était jeune. C'était un peu tristounet,  une petite fenêtre ou plutôt un fenestron de grenier avec des barreaux en fer  ou la lumière avait du mal  à passer puisque cette pièce se situe presque au nord, des rayonnages  avec les livres d'école ou des romans ,  souvent reliés par ma grand-mère tous couverts avec du papier bleu et un lit ancien en bois. je ne m'y sentais pas bien dans cette pièce. Tous les jeudis normalement  j'allais au marché a st christophe, mais ce jour là   marraine   m'avait laissé dormir et comme la porte ne s'ouvrait  que de l'extérieur,  impossible d'en sortir, j'étais donc enfermée,  mon grand-père qui devait être sourd ne m'a pas entendu taper et  crier  et pleurer. j'ai du attendre  avec angoisse  et colère  son retour vers midi pour sortir. C'est dans cette petite chambre que ma petite Eva dort quand elle vient en vacances, avec toujours la porte ouverte.

 

les promenades dans les chemins de foumoux

J'allais souvent me promener avec ma grand-mère dans les chemins. Nous partions toutes les deux, et elle passait  la première avec  un baton et tapait à droite et à gauche  sur le chemin  pour   éloigner les vipères; je la suivais  avec sagesse car je n'aimais pas trop ces petites bêtes. Après avoir traversé les bois, nous nous dirigions vers la font d'ollant, au pied d'un énorme chêne il y avait une source  d'une eau qui avait des vertues pour les yeux il me semble. les promeneurs  venaient y mettre des pièces en remerciements. Au retour, elle discutait avec les voisins Qui s'appelaient  Maillet Jorguille. . D'ailleurs ce voisin est venu habiter dans notre maison de foumoux car la sienne était en tres mauvaise état et y a terminé sa vie.