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  • retour de foin

    Papa faisait du foin a foumoux  et en fin de soirée cétait le retour a la lande ou nous habitions. Le char était chargé et tiré par moumoute et il avait décidé a notre grand bonheur de nous faire rentrér en nous faisant grimper sur la cime du char. Cela peut vous paraître un peu banal mais pour nous enfant c'était un évènement . Nous devions nous tenir à l'aide de la perche posé  sur le dessus qui maintenant le foin et c'était une vraie expédition. Je me souviens que j'avais éprouvé une certaine fierté de traverser le bourg de Vauban ainsi en espérant que les habitants nous verraient passer. Et a ce moment là sonnait à l'église les 5 heures de l'après midi.

  • les petits coups de main

    Après le départ de maman, les enfants se devaient de donner des  petits coups de main   à la maison  pour soulager notre grand-mère  qui était bien fatiguée. D'ailleurs  jour pour jour  après le 9 septembre 59 , elle se faisait opérer a l'hopital de Roanne. Ce qui nous inquiétait beaucoup car elle remplaçait notre maman de son mieux.

    Ma grande soeur aidait  papa aux travaux des champs; nous étions de corvée ménage  car notre méméDise était assez maniaque et il fallait faire la poussière très très souvent; dans les chambres il fallait passer le lino du sol avec de l'huile de lin pour l'entretenir.  en vous en parlant l'odeur de cette huile me chatouille les narines, pas agréable mais il fallait le faire sans grogner.  Quant à mon petit frère il était petit à l'époque 5 ans et il chargeait une petite remorque de son tracteur ou dans sa  brouette des morceaux de bois qu'il apportait dans la cuisine. Notre arrière grand-mère dite Méméya était préposée à l'épluchure des légumes, elle allait souvent  dans la loge a coté de la maison et coupait du petit bois sur un "plo " avec une hache pour éclairer le poêle. 

     En hiver,  le soir , il fallait que je donne les 250 ou 300 coups de pompe  pour remplir  le réservoir avec l'eau du puits pour les abreuvoirs des vaches. je n'aimais ça , c 'est pour ça que je comptais pour que ça aille plus vite. De temps en temps je donnais les coupons de lait au petit veau, et les coups de tête de ces petites bêtes me stressaient. je n'ai jamais beaucoup aimé la campagne alors  tout cela je le faisais par obligation.

    Quand papa changeait les bêtes de pré, c'est le pire souvenir car j'avais vraiment peur des vaches, alors quand il fallait les doubler  pour se poser devant un petit chemin et gesticuler avec un baton  pour les faire partir c'était vraiment horrible pour moi.

    Par contre, j'aimais ramasser les oeufs dans les nids bien chauds et balancer les graines en disait " pti pti pti"!. pour leur donner a manger.

  • une grosse déception

    Cela avait été une très grosse déception. ça a commencé par un petit bouton a coté de mon oeil droit, ( j'en ai toujours la cicatrice). Pas beaucoup de distraction à cette époque là et la perspective de partir à la communion de ma cousine d'Amplepuis me réjouissait . C'était la ville par rapport à Vauban et ma tante mettait toujours les petits plats dans les grands, le petit service à glace doré  etc....  Mais voilà, j'ai attrapé la varicelle, et maman avait décidé que je n'irais pas avec  eux a cette fête de famille. Je me souviens que j'avais été très triste mais on avait demandé à  la fille de nos voisins de me garder. Monique était plus agée que moi et cela m'avait remonté le moral car j'avais une grande admiration pour cette belle jeune fille.