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  • j'avais un doute

    J'avais 10 ans, je venais d'apprendre comment arrivaient les bébés ( il était temps!)  et plusieurs petites choses  dont le petit malaise de maman  me disait que bientôt un bébé  allait arriver dans notre petite famille. Mais on ne me disait rien.  ça tournait dans ma petite tête , mais je n'en parlais à personne. A cette époque, la communication n'était pas de rigueur. Je suis partie en vacances chez ma tante à Amplepuis  et j'avais du poser la question mais on ne m'avait toujours pas répondu. le mystère persistait....

  • le marché de charlieu

    Mes parents avaient l'habitude d'aller faire leurs courses au marché a Charlieu le samedi; ils préféraient cette petite ville à  celle de La clayette car disaient-ils charlieu était plus ouvrier tandis que la clayette c'était plus bourgeois!! . C'était en juillet,   donc les vacances scolaires , ils avaient décidé de nous emmener avec eux .  Mais au moment du départ, maman avait pris un petit malaise  ou  pris mal au coeur comme on dit. Déception,  il n'y aura pas eu de marché ni de courses ce jour là.

  • la fête au village

    En traversant le petit village de Vauban de nos jours, personne ne peut imaginer quelle ambiance il y régnait pour la fete annuelle en juillet de chaque année.  La route était noire de monde, pleine de rires de joies, une ambiance que je n'oublierai jamais. Sur la place du maronnier, le manège ancien ou j'ai fait de nombreux tours en essayant d'attraper le pompon pour un tour gratuit. Le tir de nos voisins et amis Guedj  ou les hommes du village et les jeunes faisaient un carton à la carabine ou  décrochaient   une petite peluche. Les cafés regorgaient de monde,  le bal populaire "la cabane bleue" ou quelques années plus tard j'allais   faire mes premiers pas de danse. Enfant, nous attendions cette fête avec impatience car pas beaucoup de distraction à cette époque.

    En juillet, a ST Christophe nous allions avec nos parents voir le feu d'artifice sur le champ de foire. Je me souviens  que mon papa me portait sur ses épaules.