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  • mes cousins de charlieu

    autrefois, il existait un esprit de famille très important. Les distractions étant rares, on se réunissait souvent avec les cousins et cousines. Ce jour là, c'était nos cousins de charlieu photographe de métier qui étaient venus passer la journée a la lande. J'étais toujours très heureuse de les voir surtout mes deux cousins que j'adorais. Ils venaient toujours avec l'appareil de photo et voici donc un exemple pris dans la cours devant leur voiture une 203. C'était en 1954 après le départ de mon grand-père. voiture burtin.gif

  • le dimanche a amplepuis

    De nos jours, on prend l'avion pour partir à l'étranger, le TGV pour paris , la voiture  pour monter en bretagne ou descendre dans le sud, mais dans ma petite enfance tout cela n'existait pas.  Voilà pourquoi le dimanche a amplepuis reste un souvenir marquant pour moi. Mon oncle et ma tante habitaient donc à  Amplepuis. Quand papa a eu sa première voiture, nous y étions invités  parfois le dimanche. Je me souviens, nous mangions dans la salle a manger qui me paraissait plus chic  que la notre !!. et au repas ce sont les glaces qui m'ont marqué, elles étaient servies dans un service a glace doré ainsi que la petite cuillère assortie. Pour moi, j'avais l'impression de partir très loin de ma campagne. Comme tout a changé.

  • la chèvre.

    Dans ce temps là, on disait il faut qu'on enmène la chèvre au bouc. C'était à l'automne que ça se passait. il fallait surveiller le  bon moment et comme il n'y avait qu'un bouc pour toutes les chèvres de tout le quartier, il fallait si je me souviens bien prendre rendez-vous. Papa chargeait les biquettes dans une remorque et allait chez Colas , c'était le nom des agriculteurs qui possédait le futur papa des petits biquets qui allaient naitre début d'année. Il retournait les chercher le soir ou le lendemain une fois l'union éxécutée !.  A ce moment là, le bouc dégageait une odeur assez désagréable et persistante.  Cette bête là n'était pas tres commode, et j'ai un souvenir  très précis à ce sujet. J'étais partie avec maman assise sur le porte bagages de son vélo et au retour de la terre nous étions poursuivies par le fameux bouc. Maman  n'avait jamais pédalé aussi vite de sa vie. J'avais eu très peur et elle aussi.