les petites taches ménagères.
Je me souviens qu'étant enfant, il nous fallait donner la main pour les petites taches ménagères. Rien de bien compliqué, mais quand nous n'avions pas d'école, c'était faire la poussière des meubles, ( normalement faite tous les jours), une fois par semaine les chambres faites à fond, dont le linoléum que nous frottions avec de l'huile de lin. Cirer les meubles dont le buffet de ma grand-mère. Après le repas, débarasser la table, mais moi, j'avais trouvé la solution , j'avais souvent mal au ventre à ce moment là pour aller aux toilettes ce qui agaçait ma grande soeur!!. Pour les corvées du dehors, l'hiver il fallait remplir un réservoir avec de l'eau du puits pour donner a boire aux vaches. Cela consistait a donner 250 ou 300 coups de pompe. . J'aimais pas trop mais il fallait le faire. Donner le coupon de lait au petit veau, je n'aimais pas non plus car il donnait des coups de tête et je n'étais pas très rassurée. Pour tout vous dire, j'avais peur des animaux y compris les poules.
En me promenant dans les chemins de foumoux , j'ai repensé a deux petites cueillettes dont les fleurs de sureau qui étaient destinées a la coopérative scolaire; cette fleur blanche dégage un parfum subtil et délicat à mon
goût. Les graines de plantain que nous ramassions au bord des routes pour notre tourterelle aprivoisée, posée très souvent sur notre épaule. Ce petit oiseau se régalait avec ces petites graines que nous faisions sécher avant de lui donner a picorer. 