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  • les foins

    foin a foumoux.gif

    ce beau temps me fait penser à la période des foins.  C'était un moment de l'année avec une activité intense car tout était manuel.   La première chose que papa faisait le matin c'était de tapoter le baromètre pour voir  c'était si le beau temps ou la pluie. Puis il fallait couper l'herbe arrivée a maturation  avec la faucheuse attelée au cheval appelé Moumoute. Ensuite, on fenillait, on mettait en andains, et la phase finale était de ramasser ce bon foins bien sec et l'empiler sur le char. Les enfants étaient aussi de corvée et nous étions derrière le char pour ratisser ce que la fourche n'avait pas pu ramasser. ça ne me passionnait pas, mais on ne nous demandait pas notre avis. Par contre, c'était bien agréable car il y avait  le quatre heure souvent sous un arbre, l'odeur du foin si bonne et la bonne ambiance , car les corvées de foin étaient partagés avec nos bons voisins. Pour terminer , le char arrivé dans la cour, il fallait décharger le foin  et le monter dans le fenil.  Tout était manuel, les journées étaient longues et pénibles . foin cheval.gif sur cette photo mon papa et mon grand père Henry. sur la photo du haut  les foins a foumoux dans les années 30/40

     

  • les petits bobos

    Ma fidèle lectrice et amie  m'a rappelé un petit truc que j'avais oublié dans le moment. Quand on avait mal aux oreilles, on faisait chauffer au dessus du gaz dans une petite cuillère un petit morceau de coton et on nous mettait ça dans l'oreille. souvent c'était très chaud  et pas très agréable. Pour les maux de dents, on nous mettait un peu de gnole( eau de vie)  sur la douleur et c'était tellement fort qu'on ne sentait plus le mal.

  • comment on nous soignait pour la constipation

    quelques petits souvenirs d'enfance au sujet de la constipation . j'adorais cette émusion blanche qu'on appelait le "loraga". je crois même me souvenir que je devais imaginer que j'étais constipée pour en boire!!!. par contre  pour les moments plus difficiles il fallait avaler l'huile de ricin, petite fiole sur l'étagère de la bassis: alors ça je détestais, a peu  près comme l'huile de foie de morue. Et pour terminer en "beauté", quand on était malade devant garder le lit , nous avions droit a la quille de savon faite dans du savon de marseille modelée en forme de suppositoire, souvenir douleur, ça piquait, ça brûlait, et remplaçait ceux a la glycérine qui n'existaient pas à l'époque je suppose.