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les demoiselles Demurger

Près de chez nous,  il y avait deux demoiselles  ( celles qui venaient  faire cuire les meringues au chocolat dans le four a pain de mon papa) . elles habitaient une petite maison ou il y avait des petits autels remplis d'objets religieux avec des petits bouquets de fleurs pour décorer.   Le prêtre du village venait souvent pour célébrer des petits offices. Pour nous, c'était une curuiosité . Je ne sais pas si mon goût pour le ménage vient de ce moment, mais j'aimais aller dans cette maison  voir ces deux gentilles dames  et je leur donnais un petit coup de main dans la grande pièce remplie d'objets insolites. Elles avaient de la famille à  Lyon , et  c'est ainsi que j'ai connu mes  deux copines qui venaient pour les vacances ; Et habiter la campagne et avoir des amies de la ville  vous ne pouvez imaginer ce que cela  pouvait  représenter d'important.   Nous passions de grands moments ensemble, et le soir on se raccompagnait en faisant un nombre incalculable d'allers et retour entre nos deux maisons;  on était tristes de se quitter.  

Commentaires

  • Quel beau souvenir d'amitié !

  • Moi aussi j'adorais leurs meringues et leurs madeleines, dont je n'ai jamais retrouvé le goût. Si pour toi tu étais heureuse d'avoir des amies de la ville, nous étions fières d'avoir des amies à la campagne. Car beaucoup d'enfants de cette époque n'avaient jamais vu une vache,une chèvre, une poule etc...Aussi étions-nous contentes de pouvoir leur en parler ainsi que des travaux des champs, auquels nous avons pris tant de plaisir. Je me rappelle d'un orvet dans le foin, sur le char.
    Ce sont des souvenirs inoubliables. Tu as raison de les écrire.

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