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  • petits souvenirs d'hiver.

    Maman qui ramassait le linge étendu dans le jardin complètement gelé et raidi par le froid intense des hivers .  Elle l'étendait   sur des  fils tendus entre les deux poutres en bois de la cuisine devant le poêle, il ne fallait pas se mettre dessous car on était un peu mouillé!.  Papa pour occuper ses soirées d'hiver qui  réparait les seaux, les cruches à lait en les étamant. Le fer rougi dans les braises du poêle faisait couler une petite baguette en étain pour boucher les trous  des ustensiles usés;  il se dégageait une odeur particulière que je me souviens encore. Enfants, nous aimions assister à ces petits travaux de bricolage avec curiosité.

  • ma communion solennelle.

    Deux ans après le départ de maman, je faisais ma communion solennelle. Mon Papa avait refusé que je la fasse à vauban car il ne voulait pas être seul derrière les communiants et communiantes dans l'église. il avait donc décidé comme j'étais pensionnaire au CEG de charlieu que ça se passerait  ici.  La retraite durait une semaine, et le bon coté c'était de faire sauter l'école pendant ce temps. Je logeais donc chez mes cousins Photographe et le soir c'était la joie de retrouver mes deux cousins avec qui je m'amusais bien, et puis je me faisais dorloter, ce dont j'avais grand besoin. Après la messe, nous sommes revenus à Vauban ou ma grand-mère avait préparé un petit repas. Bien sur rien à voir avec la communion  de ma soeur Alice  ( je faisais ma petite communion en même temps) ou là c'étai t la fête.  Bien  entendu, j'avais reçu quelques petits cadeaux de note religieuse, genre porte-buis, bénitier, croix , et livre de messe, je me souviens aussi de petits mouchoirs brodés, une boite a bijoux  etc..... .communion.jpg.

  • la caisse a bois.

    En remplissant mon panier de bois pour alimenter le poêle godin, un petit souvenir m'est revenu à l'esprit. J'ai revu maman qui tous les matins d'hiver remplissait la caisse à bois. Elle arrivait avec sa basane pleine de bûches en tenant les deux extrémités et vidait le contenu dans la caisse.  L'hiver on tirait le poêle au milieu de la cuisine en rallongeant le cornet pour mieux chauffer. Derrière et contre le mur on mettait la caisse à bois, endroit ou j'aimais  m'asseoir à coté de ma mémé Dise;  je lui faisait des anglaises en lui roulant ses cheveux  d'une finesse incroyable sur mes doigts!   Un rien  m' occupait!